Actualité
2025 : parution du roman Paula, d' Ann-Christin Antell, chez Hachette.
2025 : parution du Livre rouge des ruptures, de Pirkko Saisio, chez Robert Laffont.
11/2024 : festival Les Boréales (Caen), avec Sofi Oksanen, Petra Rautiainen, Pirkko Saisio et Niillas Holmberg.
09/2024 : parution du roman Martta, d' Ann-Christin Antell, chez Hachette.
09/2024 : parution d'un roman d' Iida Turpeinen aux éditions Autrement.
09/2024 : parution d' À contre-jour, de Pirkko Saisio, chez Robert Laffont.
18/05/2024 : lecture concertante autour d' Espars (Citadelle Saint-Elme, Villefranche-sur-Mer).
02-03/05/2024 : représentations de Vincent River de Philip Ridley à Asnières (Compagnie SansElixir).
10/04/2024 : parution du roman Jenny, d' Ann-Christin Antell, chez Hachette (1er volume de la trilogie Trois femmes de la Baltique).
03/2024 : parution en CD du cycle Les sots et les sages, d'Henri-Claude Fantapié (notamment sur des textes d' Uuno Kailas), par Sophie Pattey et Marie-Christine Marella, chez Chanteloup Musique.
20/03/2024 : lecture concertante autour d' Espars (Cannes).
18/03/2024 : rencontre autour des mammifères marins dans les romans de Petra Rautiainen et d' Iida Turpeinen ainsi que dans Espars, à l'initiative de la Rivieran Suomi-seura (Nice).
15/03/2024 : réédition d' Un pays de neige et de cendres, de Petra Rautiainen, chez Points.
15/03/2024 : parution de La mémoire des mers, roman de Petra Rautiainen, au Seuil.
03-05/2024 : représentations de Vincent River de Philip Ridley à Paris (nouvelle production, La Porteuse d'Eau).
23-25/02/2024 : représentations de Vincent River de Philip Ridley à Paris (nouvelle production, Compagnie SansElixir).
16/02/2024 : parution de La femme grenouille, roman de Niillas Holmberg, au Seuil.
11/01/2024 : parution du Plus petit dénominateur commun, de Pirkko Saisio, chez Robert Laffont.
02/12/2023 : mercat leterari de Calèna (Nissa).
25-26/11/2023 : salon du livre des Essarts-le-Roi (Yvelines).
11/2023 : parution en avant-première de Lazaret, poème épique en mètre irrationnel, à Nice.
10/11/2023 : lecture concertante autour d' Espars (Nice).
08/11/2023 : parution de Deux fois dans le même fleuve, essai de Sofi Oksanen, chez Stock.
02-03/11/2023 : "Luovus" de Niillas Holmberg avec l'orchestre du Centre national des Arts (Ottawa).
28-29/10/2023 : salon du livre à Colmars.
24/10/2023 : Les sots et les sages, cycle de mélodies trilingue d'Henri-Claude Fantapié (notamment sur des textes d' Uuno Kailas), par Sophie Pattey et Marie-Christine Marella, à L'Accord Parfait (Paris 18e).
30/09/2023 : remise du prix Méditerranée "poésie" pour Espars à Perpignan.
23/08/2023 : réédition de Sans toucher terre, d' Antti Rönkä, chez Rivages Poche.
12/08/2023 : extraits d' Espars (lecture concertante) en la chapelle Notre-Dame de la Menour (Moulinet).
07/2023 : festival littéraire à Lectoure (Gers) sur le thème du Grand Nord (poésie komie et décolonialisme same).
06/2023 : réédition d' Une soirée de toute cruauté, de Karo Hämäläinen, chez Babel noir.
06/2023 : parution d' Elisabet, poèmes de Miki Liukkonen, au Castor Astral.
04/2023 : Prix Méditerranée poésie 2023 pour Espars.
03/2023 : parution d' Espars, poème épique en mètre irrationnel, aux éditions du Ver à Soie, avec des illustrations originales d'Elza Lacotte.
03/2023 : parution de Racines, recueil de poèmes en mètre irrationnel, à Nice.
02/2023 : réédition du Parc à chiens, de Sofi Oksanen, au Livre de Poche.
10/2022 : représentations de Purge de Sofi Oksanen à Bordeaux, par la compagnie Le Meilleur des Mondes.
09-10/2022 : Festival Vo-Vf, Paris et Gif-sur-Yvette.
09/2022 : parution de l'article "Luiza Potolycina et son mari – L’œuvre komie d’Aleksandr Rekemčuk" dans la revue Études finno-ougriennes.
04/2022 : parution du Vocalisateur ébaubi à Nice.
03/2022 : mise en ligne des matériaux du colloque international Théâtre en langue minorée (Nice, février 2014).
03/2022 : représentations de Vincent River de Philip Ridley à Bertrix (Luxembourg belge).
03/2022 : tribune de Sofi Oksanen sur la finlandisation dans Le Monde.
03/2022 : parution du roman Un pays de neige et de cendres, de Petra Rautiainen, au Seuil.
03/2022 : à l'occasion de la présidence française de l’UE, parution d'un article de Sofi Oksanen dans le recueil collectif Le Grand Tour (Grasset).
02/2022 : Lo Peolh Revengut, edicion promiera.
02/2022 : à l'occasion du Printemps des Poètes, présentation d' Espars dans l'anthologie Là où dansent les éphémères (Le Castor Astral).
11/2021 : Les sots et les sages, cycle de mélodies trilingue d'Henri-Claude Fantapié (notamment sur des textes d' Uuno Kailas), par Sophie Pattey et Marie-Christine Marella à L'Accord Parfait (Paris 18e).
10/2021 : reprise de Purge de Sofi Oksanen par la compagnie Le Meilleur des Mondes.
10/2021 : parution d'un poème d' Aaro Hellaakoski en exergue d'un ouvrage de Pentti Sammallahti, aux éd. Xavier Barral.
10/2021 : un épisode de la série H24 écrit par Sofi Oksanen ; diffusion sur Arte et parution en recueil collectif chez Actes Sud.
07/2021 : parution d'une anthologie de poésie komie, en collaboration avec Yves Avril, aux éd. Paradigme.
07/2021 : création d' Innocence, opéra de Kaija Saariaho sur un livret de Sofi Oksanen & Aleksi Barrière, au festival d'Aix-en-Provence ; diffusion sur Arte Concert.
05/2021 : réédition au Livre de Poche du recueil d'Ursula K. Le Guin Aux douze vents du monde, avec en exergue le poème d' AE Housman duquel il tire son titre.
04/2021 : rencontre avec Miki Liukkonen à l'initiative de l'Ambassade de Finlande à Paris.
04/2021 : représentations de Vincent River de Philip Ridley à Bertrix (Luxembourg belge). (reporté)
04/2021 : Une jupe trop courte de Sofi Oksanen @ Points Poésie.
04/2021 : Le parc à chiens de Sofi Oksanen @ Stock.
03/2021 : "La reconciliacion pantaiada", analyse de tableau @ Cultura Viva.
03/2021 : chronique hebdomadaire sur Cultures Sauvages.
01/2021 : réédition de Sœurs de cœur, de Salla Simukka, au Livre de Poche.
01/2021 : parution d' Espars, poème épique en mètre irrationnel, à Nice.
01/2021 : parution du roman O, de Miki Liukkonen, au Castor Astral.
01/2021 : parution du roman Sans toucher terre, d' Antti Rönkä, aux éd. Rivages.
12/2020 : "Jeff d'en Bellet", chronique sur Thomas Jefferson @ Cultura Viva.
11/2020 : Démocratie au temps du choléra : Herzen et Garibaldi à Nice autour de 1848, conférence-concert avec Nadia Metlov & Hélène Grabowska-Metlov à la bibliothèque Louis-Nucéra, Nice en ligne.
11/2020 : lecture de poèmes de Caj Westerberg dans le cadre de l'expo Sammallahti.
10/2020 : présentation de l' Anthologie de la poésie komie à Syktyvkar ("Journée des peuples finno-ougriens", Bibliothèque nationale de Komi).
09/2020-05/2021 : exposition de poèmes de Caj Westerberg à Nice (musée Charles Negre, expo Miniatures de Pentti Sammallahti).
08/2020 : Congressus XIII Internationalis Fenno-Ugristarum, Universität Wien. (reporté)
07/2020 : création d'Innocence, opéra de Kaija Saariaho sur un livret original de Sofi Oksanen, au festival d'Aix-en-Provence. (reporté)
08/2020 : parution d'un poème d' AE Housman dans le roman graphique L'accident de chasse (Carlson & Blair, éd. Sonatine ; prix Ouest-France-Quai des bulles 2020 ; fauve d'or au festival d'Angoulême 2021 ; grand prix des lectrices de Elle 2021).
05/2020 : collaboration à la revue Books à propos de l'actualité littéraire finlandaise.
03/2020 : 1er prix ex-æquo au concours de traduction poétique organisé par l’Inalco et l’Ambassade d’Estonie.
03/2020 : représentations de Purge, de Sofi Oksanen, à Angoulême (compagnie Le Meilleur des Mondes).
02/2020 : concerts à Neuchâtel, avec des poèmes d' AE Housman.
02/2020 : parution du roman Le papillon de nuit, de Katja Kettu, chez Actes Sud.
11/2019 : réédition de Ils ne savent pas ce qu'ils font, de Jussi Valtonen, au Livre de Poche.
11/2019 : Conférence sur les langues autochtones de l’Europe, Institut finlandais & Inalco, Paris.
10/2019 : parution de "Ni scandinaves, ni slaves : des voix originales d'Europe du Nord", préface à Ma muse n’est pas à vendre, poèmes d'Ivan Kouratov choisis et traduits par Yves Avril, éd. Paradigme.
08/2019 : présentations de Lever de rideau sur le pays komi dans le cadre du 15e Congrès des littératures finno-ougriennes, Kolozsvár, Roumanie.
05/2019 : parution d' Une soirée de toute cruauté, de Karo Hämäläinen, chez Actes Sud (coll. Actes noirs).
03/2019 : réédition en Folio du roman d'Anna Hope La salle de bal, avec des vers d' AE Housman.
03/2019 : présentations de Lever de rideau sur le pays komi à Genève.
02/2019 : réédition au Livre de Poche du roman de Kate Atkinson L'homme est un dieu en ruine, avec des vers d' AE Housman.
01/2019 : parution de Sœurs de cœur, de Salla Simukka, chez Hachette.
12/2018 : présentations de Lever de rideau sur le pays komi à Paris.
11/2018 : lecture publique de la pièce Purge de Sofi Oksanen à Cognac.
11/2018 : présentations de Lever de rideau sur le pays komi à Nice, à Moscou et en République de Komi (Syktyvkar et région de Körtkerös).
08/2018 : parution de Lever de rideau sur le pays komi, L'Harmattan & Adéfo, coll. "Bibliothèque finno-ougrienne".
05/2018 : parution d'un poème d' AE Housman en exergue du recueil d'Ursula K. Le Guin Aux douze vents du monde (Le Bélial'), qui en tire son titre.
05/2018 : réédition de Norma, de Sofi Oksanen, au Livre de Poche.
05/2018 : parution d'un article de Sofi Oksanen au Nouveau Magazine Littéraire, mai 2018.
03-04/2018 : représentations de Vincent River de Philip Ridley au Théâtre Ouvert Luxembourg.
01/2018 : Cent ans de musique et de poésie entre Nice et Finlande, concert-lecture autour d’Armas Launis et d’Uuno Kailas, Nice, bibliothèque Louis-Nucéra.
11/2017 : "L’imaginaire national finlandais à l’épreuve du centenaire - Un regard du XXIe siècle sur la poésie patriotique d’Uuno Kailas", dans le cadre du colloque Révolutions russes ; images et imaginaire en Russie et en France, Nice.
11/2017 : lecture d'extraits de la pièce Purge de Sofi Oksanen au Théâtre de l'Atalante (Paris) dans le cadre des rencontres Traduire - Transmettre.
10/2017-01/2018 : reprise des Cornes d' Alexeï Popov au Théâtre de l'Impasse (+ en tournée le 07/10 à Saint-André, le 27/10 à Falicon, les 13-14/01 à Vence).
09/2017 : réédition de Norma de Sofi Oksanen en grands caractères (éd. Voir de Près).
08/2017 : parution de l'article "Une comédie komie – Adaptations et mises en scène niçoises d'un théâtre minoritaire de Russie", dans la revue bretonne Klask, n° 11.
08/2017 : "Are Finns ashamed of their independence? - A 21st century look at Uuno Kailas’ patriotic poetry", dans le cadre du 14e Congrès des littératures finno-ougriennes, Tartu, Musée national d'Estonie.
08/2017 : "Garibaldi und Nizza – ein Epos zwischen Frankreich und Italien", dans le cadre du 4e colloque de la Garibaldi Gesellschaft, Kirchberg, Sachsen.
06/2017 : parution de vers d' AE Housman dans le roman d'Anna Hope La salle de bal (Gallimard).
06/2017 : représentations des Cornes d' Alexeï Popov à Châteauneuf-Villevieille.
04/2017 : représentations des Cornes d' Alexeï Popov (Nice, Théâtre de l'Impasse).
03/2017 : parution de Norma, de Sofi Oksanen, chez Stock.
01/2017 : parution de vers d' AE Housman dans le roman de Kate Atkinson L'homme est un dieu en ruine (JC Lattès).
01/2017 : parution de Ils ne savent pas ce qu'ils font, de Jussi Valtonen, chez Fayard.
12/2016 : "Une comédie komie – Adaptations et mises en scène niçoises d'un théâtre minoritaire de Russie", dans le cadre d'une journée d'étude à l'université Rennes 2.
08/2016 : parution du Récif, de Seita Vuorela-Parkkola, chez Actes Sud Junior.
08/2016 : expo sur le pays komi dans les livres étrangers, Bibliothèque nationale de la République de Komi, Syktyvkar.
06/2016 : réédition des Chants des forêts de Nikolai Abramov à la Bibliothèque nationale de la République de Carélie.
05/2016 : réédition du recueil Les Komis – Questions d'histoire et de culture aux Presses de l'Inalco.
01/2016 : présentation de Uuno Kailas de Heinola à Nice au Centre de Documentation Provençale (Bollène).
11/2015 : parution de Noir comme l'ébène, de Salla Simukka, chez Hachette et au Livre de Poche.
10/2015 : Uuno Kailas de Heinola à Nice – Cent ans de musique et de poésie entre Nice et Finlande, concert-lecture à Helsinki.
10/2015 : Sofi Oksanen à Nice, rencontre avec Sofi Oksanen et Miquèu de Carabatta à Helsinki autour de Quora despareissèron lu colombs.
09/2015 : première de la pièce d' Alexeï Popov Les cornes par la compagnie La Chance du Débutant (au Théâtre National Komi, Syktyvkar).
09/2015 : réédition de Baby Jane, de Sofi Oksanen, au Livre de Poche.
09-12/2015 : résidence de traduction à l' HCAS (Helsinki).
05/2015 : parution de Blanc comme la neige, de Salla Simukka, chez Hachette et au Livre de Poche.
03/2015 : parution du poème de Nina Obrezkova "Un jour tu rentreras chez toi", à Syktyvkar (brochure réunissant des traductions du même texte dans 14 langues différentes).
03/2015 : Destination Russie (Châtenay-Malabry), festival consacré à la République de Komi, à l'initiative de l'association MIR Franco-Russe.
02/2015 : présentation des Colombs à Aix-en-Provence.
01/2015 : réédition en Points Seuil du roman de Sam Millar Les chiens de Belfast, avec des vers d' AE Housman.
01/2015 : parution de l'article "La parenté finno-ougrienne dans la littérature komie : héritage commun ou influences récentes ?" dans la revue Études finno-ougriennes.
12/2014 : 1é mercat leterari de Calèna (Nice)
11/2014 : parution de Rouge comme le sang, de Salla Simukka, chez Hachette et au Livre de Poche.
09/2014-01/2015 : exposition de travaux généalogiques et historiques à Nice (musée Masséna, expo La marqueterie niçoise).
06/2014 : réédition en Point Seuil du recueil de nouvelles d'Alice Munro Trop de bonheur, avec des vers d' AE Housman.
05/2014 : parution de Baby Jane, de Sofi Oksanen, chez Stock.
04/2014 : réédition de Quand les colombes disparurent, de Sofi Oksanen, au Livre de Poche.
03/2014 : parution de La Sage-femme, de Katja Kettu, chez Actes Sud.
03/2014 : parution (en russe) d'une interview, de la nouvelle Le mur et de l'article "M.N. Lebedev et la satire politique du monde contemporain" dans la revue Арт.
02/2014 : Semaine komie à Nice.
01/2014 : parution de vers d' AE Housman dans le roman de Sam Millar Les chiens de Belfast (Seuil).
12/2013 : " Quora despareissèron lu colombs: translating a Finnish bestseller to a minority language of France" (Université de Helsinki, colloque Language revitalization in a Russian and European context: Exploring solutions for minority language maintenance).
11/2013 : présentation des Colombs en Iamal (Salekhard, 12e Congrès des littératures finno-ougriennes).
11/2013 : "Кыдзи вуджöдiсны Савинлысь гижöдъяссö" ["Traduire Savine"] (Académie des Sciences de Russie, Syktyvkar, colloque Savine).
11/2013 : "Entre Savoie et Romanov : la famille niçoise Michaud de Beauretour – Une synthèse complétée par des données inédites" (Beaulieu-sur-Mer, colloque Romanov).
06/10/2013 : présentation des Colombs au Festival du Livre de Mouans-Sartoux.
09/2013 : "The role of drama in the construction of national identities in the Ural-Volga area, through examples of Finno-Ugric interaction" (colloque "Oural-Volga", Samara).
08/2013 : présentation des Colombs à Annot.
06/2013 : parution de "La langue marie au théâtre et à l'opéra – Survol d'un genre littéraire prolifique" dans le volume collectif Les Maris – Un peuple finno-ougrien de Russie centrale.
01/06/2013 : lecture et table ronde avec Joni Pyysalo (Nuit de la Littérature, Paris).
22/05/2013 : présentation des Colombs à Contes.
05/2013 : parution de Quand les colombes disparurent, de b>Sofi Oksanen, chez Stock.
02/05/2013 : rencontres avec Sofi Oksanen au lycée Calmette, à la bibliothèque Louis Nucéra et à la librairie Jean Jaurès (Nice).
04/2013 : parution de vers d' AE Housman dans le recueil de nouvelles d'Alice Munro Trop de bonheur (L'Olivier).
04/2013 : parution de Quora despareissèron lu colombs, de Sofi Oksanen, à l'IEO.
04/2013 : réédition des Vaches de Staline, de Sofi Oksanen, au Livre de Poche.
03/2013 : première de la pièce Purge à Fontenay-sous-Bois.
03/2013 : interventions en Maths spé (Eucalyptus) et à la fac de lettres (Université de Nice).
02/2013 : parution de Sondage au pif, de Mikko Rimminen, chez Actes Sud.
12/2012 : projection d' Uzy-Bory ( Les Fraises) à l'Inalco, Paris.
12/2012 : "Les trois âges du cinéma oudmourte", dans le cadre des Journées oudmourtes (quatrièmes journées finno-ougriennes de l'Adéfo)
11/2012 : colloque "Guerres et paix", Nice.
10/2012 : semaine de la langue et des lettres russes à Nice (MUSEAAV).
10/2012 : "Littérature sans frontière", île de Ré.
10/2012 : "M.N. Lebedev et la satire politique du monde contemporain" (colloque M.N. Lebedev, Körtkerös, Komi).
06/2012 : congrès international des traducteurs de littérature finlandaise à Helsinki.
05/2012 : Vincent River à Riedisheim.
04/2012 : Vincent River à Liège.
04/2012 : rencontre avec les lecteurs à Lons-le-Saunier et Arinthod (Jura).
03/2012 : lecture bilingue de poèmes komis à la Bibliothèque nationale de Komi, Syktyvkar.
03/2012 : colloque Dialectes décisifs, langues prototypiques, Sorbonne Nouvelle.
02/2012 : parution de bonus sur le site de Sofi Oksanen au Livre de Poche.
02/2012 : réédition de Purge, de Sofi Oksanen, au Livre de Poche.
2011 : parution de "Билингвизм в коми и нисартском театрах: Нёбдiнса Виттор и Франсис Гаг" dans des volumes collectifs à Syktyvkar et à Saransk.
11/2011 : lecture de poèmes de Nikolai Abramov dans le cadre des Journées fenniques (troisièmes journées finno-ougriennes de l'Adéfo).
11/2011 : parution des Chants des forêts, de Nikolai Abramov, traduits du vepse (éd. Adéfo).
10/2011 : parution de "Mises en scène d’une identité non slave de Russie : le théâtre komi dans un monde russe en mutation" // Revue russe, n° 36.
10/2011 : parution de "Les nouveaux héros nationaux dans le théâtre komi post-soviétique" // Slovo, n° 36.
09/2011 : parution des Vaches de Staline, de Sofi Oksanen, traduit du finnois (éd. Stock).
22/05/2011 : représentation de Ode à l'amour, spectacle de Vihtori Rämä et Tuukka Vasama sur des poèmes de Tuomas Timonen (en finnois avec sous-titres), au Festival "Printemps d'Europe", Lyon.
05/2011 : "Il faut partir pour Paris", de Sofi Oksanen, in Paris en Cosmopolite, Stock (hors commerce).
25/03/2011 : "La parenté finno-ougrienne dans la littérature komie : héritage commun ou influences récentes ?" (colloque Littératures finno-ougriennes : regards croisés, Institut Finlandais, Paris).
17-19/03/2011 : Salon du livre, Paris (manifestations à l'Institut suédois et à la Médiathèque de Boulogne-Billancourt).
03/2011 : parution de L'amour du lion berbère, de Daniel Katz, traduit du finnois (éd. Gaïa).
10/02/2011 : projection de Of Time and the City, de Terence Davies, au Forum des Images, Paris (sous-titré de l'anglais en collaboration avec Emmanuel Denizot).
09/02/2011 : "Observations sur le bilinguisme dans les théâtres komi et niçois – L’exemple de Ńobdinsa Vittor et Francis Gag" (Colloque de l'Université de Syktyvkar).
01/2011 : parution de "Kuratov de Serge Noskov – Écrire un opéra national au XXIe siècle" (avec Henri-Claude Fantapié) // Études finno-ougriennes, n° 42.
01/2011 : parution de Ńobdinsa Vittor et Francis Gag – Le théâtre au service de la langue (éd. Serre).
01/2011 : Purge, de Sofi Oksanen : parution du livre audio chez Audiolib, lu par Marianne Épin.
25/11/2010 : "Ilľa Vaś and Komi legends" (Colloque "В.И. Лыткин: грани наследия", Université de Syktyvkar).
11/2010 : parution de Kört Aïka et autres légendes komies, poèmes épiques traduits du komi (éd. Adéfo).
11/2010 : "La langue marie au théâtre et à l'opéra", à l'Institut hongrois de Paris, dans le cadre des Journées maries (deuxièmes journées finno-ougriennes de l'Adéfo).
11/2010 : Prix Femina étranger 2010 attribué à Purge, de Sofi Oksanen.
10/2010 : "Mises en scène d’une identité non slave de Russie : le théâtre komi dans un monde russe en mutation" (Normale Sup Lyon).
08/2010 : parution de Purge, de Sofi Oksanen, traduit du finnois (éd. Stock). Prix du roman Fnac 2010.
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La Unión y el Fénix était une compagnie d'assurance espagnole née en 1879 de la fusion des sociétés "La Unión" et "El Fénix".
Si le groupe a été dissous en 1998, son logo reste visible sur de nombreux bâtiments, sous forme d'un groupe en bronze représentant un phénix sauvant des flammes un garçon parfois identifié à Ganymède.
Commandée initialement en 1906 par l'architecte parisien Jules Février, la sculpture est l’œuvre de René de Saint-Marceaux (1845-1915). Cette première statue est installée à Madrid en 1911.
Par la suite, la compagnie va ériger le même emblème sur ses immeubles en Espagne (plusieurs à Madrid, ainsi qu'à Valladolid, Albacete, Bilbao, La Corogne, Huelva, Séville, Cadix, Cordoue, Alicante, Valence, Barcelone, Tenerife), au Portugal, mais aussi en France (Paris, Algérie, Maroc, Côte d’Ivoire, Sénégal).
ParisL'immeuble parisien de La Unión y el Fénix se trouve sur le boulevard Haussmann, à l'angle de la rue Pasquier, en face de la chapelle expiatoire.
[photo 2010]
Palma de Majorque À Majorque, l'ancien Hôtel Fénix (1959) est aujourd'hui un peu englouti par l'urbanisation sur le flanc de la colline de Bellver.
Hotel Fénix [photo 2018]
Santa Cruz de TenerifeÀ Tenerife, l'immeuble d'origine n'existe plus, mais la statue est exposée sur l'avenue Ángel Guimerá, sur un espace baptisé en 2014 "place des Victimes du terrorisme".
[photos 2019]
Publié le Vendredi 22 Mars 2019, 11:37.
— à pieds ou à queue —
Den lille HavfrueInspirée par le personnage de Hans Christian Andersen, la "petite sirène" de Copenhague fut commandée en 1909 par Carl Jacobsen, fondateur de la brasserie Carlsberg, au sculpteur Edvard Eriksen (1876-1959). La statue en bronze fut inaugurée au bord de la Langelinie, dans le port de Copenhague, le 23 août 1913. La tête est celle d' Ellen Price, danseuse au Théâtre Royal qui tenait justement le rôle éponyme dans La petite sirène, un ballet-aventure en 3 actes sur un
argument de Julius Lehmann, avec une musique de Fini Henriques et une
chorégraphie de Hans Beck (ci-dessous, Ellen Price dans le rôle de la Petite Sirène en 1909). La ballerine ayant refusé de poser nue, c'est la femme du sculpteur, Eline Eriksen, qui prêta son corps à la fameuse statue. La sirène d'Eriksen est entourée de deux autres statues d'inspiration balnéaire, moins célèbres, mais également cédées à la ville par la fondation Carlsberg : - Svømmeren (Nageur, 1887) du sculpteur suédois Johan Börjeson (1835-1910) ;
- Efter Badet (Aprés le bain, 1909) du Danois Carl Aarsleff (1852-1918).
La sirène de Mme Carl NielsenEn 1921, la grande artiste Anne Marie "Carl" Nielsen (1863-1945) a également traité le thème danois incontournable de la sirène, ce qui était parfaitement logique pour cette spécialiste des humains et autres animaux plus ou moins hybrides. L'oeuvre se trouve au Musée national des Beaux-Arts.
Den genmodificerede HavfrueLa "sirène génétiquement modifiée" fait partie d'un ensemble intitulé Det genmodificerede Paradis ( Le paradis génétiquement modifié), conçu par le sculpteur danois Bjørn Nørgaard pour l'exposition universelle de Hanovre en 2000 et installé le 15 septembre 2006 dans le port de Copenhague. À 600 mètres au nord de la Petite sirène, l'ensemble a pris place sur le quai qui termine la Langelinie, dans le cadre du réaménagement des anciens docks "Dahlerups Pakhus". L'installation est composée d'un "arc de triomphe" de 40 tonnes surmonté d'une "Madonne
génétiquement modifée" de 9 m de haut. Autour : Adam, le Christ, Marie
Madeleine, Ève, le Capital Tripartite et l'Homme Enceint. Made in China Entre les deux statues officielles érigées par la ville, dont la première est très fortement touristopète, le patron du café du coin a voulu dessiner sa propre "petite sirène", dans l'intention d'assouvir ses fantasmes aquatiques et d'étancher la soif des passants cosmopolites décus par les mensurations de Mme Eriksen. Il a donc fait tailler une nouvelle "petite" sirène de 4 m de haut dans 14 tonnes de granit de Chine. Depuis juin 2007, la Langelinie est habitée par une nouvelle créature, nettement moins élégante que celle de la fondation Carlsberg, mais pourvue de solides arguments concurrentiels : HanÉgalement dérivé de la petite sirène d'Eriksen, Han ( Lui) est l'œuvre du duo d'artistes Elmgreen & Dragset, formé en 1995 par Michael Elmgreen (né en 1961 à Copenhague) et Ingar Dragset (né en 1969 à Trondheim, alors de passage au Danemark). Commandé par la ville d'Elseneur, ce "petit triton" a pris place en 2012 sur le littoral, aux pieds du château de Kronborg, lieu très emblématique aux portes de
la mer Baltique : La statue en inox est censée être équipée d'un mécanisme hydraulique qui lui permet de cligner des yeux toutes les demi-heures. Non loin de là, depuis 1932, une autre statue veille sur l'entrée du port d'Elseneur. Héraclès et l'Hydre (1919), par Rudolph Tegner (1873-1950) : [photos octobre 2012 & décembre 2015]
Publié le Mardi 15 Décembre 2015, 12:13.
À ma connaissance, il n'existe que trois villes au monde où une statue soit dédiée à
Charles-Félix de Savoie dans l'espace public : Bonneville, Nice et Cagliari. En 1824, le roi Charles-Félix (roi de Sardaigne de 1821 à 1831) lança en Faucigny un grand chantier d'endiguement de l'Arve afin de résoudre les problèmes récurrents d'inondations auxquels était exposée la plaine marécageuse en aval de Cluses. À Bonneville, une colonne provisoire fut érigée en l'honneur du roi à l'occasion de sa visite en 1824 ; elle fut remplacée en 1826 par l'actuelle colonne en pierre de 44 m de hauteur, inspirée de la colonne Trajane. À Nice, la statue de Charles-Félix rappelle aujourd'hui le demi-millénaire (1388-1860) que le
Comté de Nice a passé sous la protection des souverains de Savoie, du
Moyen-Âge à l'ère industrielle. C'est donc un symbole de continuité et
de stabilité. Charles-Félix arrive sur le trône l'année où est achevée la construction d'un second pont sur le Paillon, plus près de l'embouchure, dans le but de faciliter la communication entre la ville et les faubourgs en plein essor. En l'honneur du nouveau roi, l'ouvrage est baptisé officiellement "pont Royal Saint-Charles", mais on l'appellera couramment "pont Neuf" (devenu aujourd'hui la place Masséna, suite au recouvrement du Paillon). Par ailleurs, le souverain lance des chantiers d'agrandissement et d'assainissement des installations des pêcheurs aux Ponchettes, qui sont percées d'un nouveau passage : la
porte Carlo-Felice. Celle-ci relie directement la place Carlo-Felice (à
l'est du cours Saleya) au bord de mer. Enfin, il rétablit les franchises du port, qui avaient été supprimées sous l'occupation française, ce qui a évidemment un impact immédiat sur l'économie et sur le niveau de vie des habitants. En novembre 1826, le roi se rend à Nice avec la reine Marie-Christine. Cette visite royale va laisser de nombreuses traces. En 1827, la corporation des serruriers de la ville fait ériger sur la place Carlo-Felice un monument pour commémorer la visite du roi. Il s'agit d'une petite colonne en alliage de fer et de pierre blanche, avec un aigle à sa base et un monogramme royal à son sommet (le monument sera supprimé en 1861). La même année, les Juifs de Nice font ériger un monument d'inspiration égyptienne, en forme d'obélisque, à l'entrée du pont Neuf, sur la rive gauche, pour rendre hommage au roi Carlo Felice et rappeler les engagements pris par la Maison de Savoie pour protéger leur communauté (ce monument disparaîtra aussi juste après l'annexion, en 1861). Dessinée par Paul-Émile Barberi, la statue fut érigée en 1828 au bord du port Lympia (et se trouve aujourd'hui dans le square Guynemer). Vêtu à la manière de son ancêtre Charles-Emmanuel, le roi montre du doigt le nouveau port de Nice, rappelant ainsi qu'il a rétabli le statut de port franc
dont Nice bénéficiait depuis 1612 (sous le duc de Savoie et prince de Piémont Charles-Emmanuel, donc). Le doigt en question est resté amputé suite aux émeutes qui éclatèrent lorsque Victor-Emmanuel II, dans le cadre de l'abolition des privilèges, révoqua les franchises du port dans les années 1850. Visite du couple royal à Nice en 1826. À Cagliari, la statue de Charles-Félix est beaucoup plus controversée. Elle rappelle les relations orageuses entre la Maison de Savoie et l'île de Sardaigne, où cette brève période (1720-1946) n'est autre qu'une énième occupation, après la conquête aragonaise de 1323, la domination espagnole (1478-1714) et les quelques années autrichiennes (1714-1720). La relation de Charles-Félix avec Cagliari est particulière dans la mesure où, avant de monter sur le trône du Royaume, il gouverna l'île de 1799 à 1817 en tant que vice-roi (statut spécifique hérité des dynasties qui régnaient précédemment sur la Sardaigne). Le projet de monument est décidé en 1827, et la statue est réalisée en 1830. La sculpture est l’œuvre du sculpteur sarde Andrea Galassi. Ce n'est qu'en 1860 que le monument a pris sa position actuelle sur la place San-Carlo – nommée ainsi, précisément, en hommage à Charles-Félix (aujourd'hui place Yenne, du nom du vice-roi qui l'a aménagée en 1822). La statue montre du doigt la Strada Statale 131, dont elle marque le kilomètre zéro : il s'agit de la principale route de l'île, qui va de Cagliari à Porto Torres et qui porte justement le nom de Carlo Felice. En Sardaigne, on trouve aussi une petite Via Carlo Felice à Monastir. Les autres lieux publics qui portent le nom de ce souverain se trouvent dans l'ancienne capitale du Royaume, Turin ( piazza Carlo Felice), et dans la grande conquête de 1815, Gênes ( Teatro Carlo Felice – il paraît d'ailleurs que le roi était féru de théâtre et qu'il avait même composé des pièces). [photos SC]
Publié le Mercredi 16 Avril 2014, 12:32.
— 1809 dans l'histoire de Nice —
Érigé en 1869, neuf ans après l'annexion de Nice à l'Empire français, le monument
ci-contre commémore le maréchal Masséna, et en particulier sa victoire à la
bataille d'Essling, qui opposa la France napoléonienne à l'Autriche et dont on commémore alors le 60e
anniversaire. André Masséna est né à Nice en 1758. Très jeune, il prend le large et passe son adolescence dans la marine marchande. Dans le port de Toulon, il est recruté par un régiment français : à 17 ans, il abandonne sa patrie et sa carrière maritime. Il sert quelque temps dans l'armée française, mais la quitte faute de perspectives d'évolution. La Révolution française lui offre une nouvelle opportunité. Il s'inscrit alors dans un régiment de volontaires. En septembre 1792, le lieutenant-colonel Masséna participe ainsi à l'invasion de son pays natal aux côtés des volontaires français. Épouvantée, la population a quitté la ville avec l'armée, en
direction de l'Escarène, pour chercher refuge dans les montagnes et
en Piémont. Le lieutenant-colonel Masséna participe activement aux opérations. Il chasse les troupes alliées du Comté et met à profit la bonne
connaissance qu'il a de son pays natal pour traquer et réprimer les
résistants. Partout, il est remarqué pour ses pillages, qui feront la fortune de sa famille. En 1793, la France revendique l'annexion du Comté de Nice. Masséna devient général. En 1796, il commande l'avant-garde de l'armée d’Italie de Bonaparte et se distingue à Rivoli, ce qui lui vaut d'être qualifié par Napoléon d'"enfant chéri de la victoire". En 1809, il ouvre la bataille d’Essling (ce qui lui vaut le titre de "prince d'Essling") et prend une part décisive à celle de Wagram. Après 22 ans d'oppression, le Comté de Nice est libéré en 1814 et le Royaume de Sardaigne est restauré. Pendant ce temps, Masséna passe au service des Bourbon et meurt à Paris en 1817. Lors de l'annexion du Comté de Nice à l'Empire français en 1860, les premières mesures du pouvoir colonial consisteront à fermer les
établissements d'enseignement supérieur et la Cour d'Appel, à renommer la "place Charles-Albert" (le roi qui avait aboli la monarchie absolue en
1847) en "place Masséna", à démonter le
monument des Juifs et celui des serruriers (élevés en 1827 en l'honneur du
roi Charles-Félix) et à ériger la statue ci-dessus. Fraîchement restaurée, la statue de Masséna trône aujourd'hui en plein centre-ville, revêtue de cette inscription énigmatique : "Nice à Masséna, 1809-1909". [photos : novembre 2013]
Publié le Jeudi 3 Avril 2014, 17:29.
— 1830 à Nice —
En 2012, la France a commémoré le cinquantenaire de la fin de la guerre d'Algérie. À cette occasion, la ville de Nice a inauguré le monument ci-dessous, érigé sur la promenade des Anglais. 1830 - 1962 - 2012 Hommage aux Français d'Afrique du Nord de toutes confessions
L'année 1962 est celle de l'indépendance de l'Algérie, 2012 est celle du cinquantenaire. Jusqu'ici, tout va bien. Quant à l'année 1830, c'est celle du début de la conquête de l'Algérie par le Royaume de France (qui ne sera officielle qu'en 1847). En 2007, une plaque similaire avait été ajoutée au monument de 1973 "Aux martyrs de l'Algérie française", au centre du jardin Alsace-Lorraine (le jardin commémoratif fourre-tout), avec la mention 1830-1962 : Pour mieux comprendre toute la symbolique de ces monuments, voyons donc de plus près ce que la date de 1830 signifie à Nice. L'année 1830 dans l'histoire de Nice Charles-Félix de Savoie règne sur le Royaume de Sardaigne depuis 1821. Turin est la capitale des États de Savoie depuis 1563, et Nice en fut le principal port continental jusqu'à 1792. Depuis l'acquisition de l'ancienne république de Gênes en 1815, le royaume s'est agrandi et l'activité économique s'est sensiblement déplacée, mais Charles-Félix veille à achever les travaux du port Lympia, bassin artificiel creusé depuis
le milieu du XVIIIe siècle dans l’ancienne embouchure du Paillon, plus facile d'accès (mais
moins profond) que le port historique de Nice, situé à Villefranche. En outre, le roi rassure ses sujets en étendant au nouveau bassin les franchises que son
ancêtre Charles-Emmanuel avait accordées au port de Villefranche en
1612. Après un premier séjour à Nice en 1826-1827, le couple royal revient y passer l'hiver 1829-1830. Cette année-là, à l'occasion de la présence de Charles-Félix et de la reine Marie-Christine, le traditionnel et très ancien carnaval de Nice prend alors, pour la première fois, une forme très organisée : un cortège d'une trentaine de chars (voitures et calèches) défile sous le balcon du palais royal. C'est la naissance du Carnaval de Nice sous sa forme moderne, tel qu'on le connaît aujourd'hui. À la veille du couronnement de la reine Victoria, les Anglais sont déjà nombreux, depuis le milieu du XVIIIe siècle, à venir passer l'hiver à Nice. Dans les années 1820, une église anglicane (qui sera remplacée en 1856 par l'édifice actuel) et un cimetière ont été construits dans le "quartier anglais" de la Croix-de-Marbre. En revanche, les Russes et les Français sont encore rares (Berlioz, par exemple, fera son premier séjour à Nice en 1831, et il reviendra plusieurs fois jusqu'en 1868, un an avant sa mort). 1830 est l'avant-dernière année du règne de Charles-Félix, qui mourra en 1831. photos : juillet 2012, mai 2014
Publié le Samedi 25 Janvier 2014, 19:22.
— à domicile et en vacances —
London, Buckingham Palace, Victoria Memorial
Œuvre du sculpteur Sir Thomas Brock (1847-1922) et de l'architecte Sir Aston Webb (1849-1930), inaugurée en 1911 par les deux aînés des petits-fils de Victoria : le roi George V du Royaume-Uni et l'empereur Guillaume II d'Allemagne. Les bronzes ont été ajoutés en 1914. Nice, Cimiez, Monument à la reine Victoria Œuvre du sculpteur Louis Maubert (1875-1949) et de l'architecte Sébastien Marcel Biasini (1841-1913), érigée en 1912 pour commémorer les séjours de la reine à Cimiez. Malte, La Vallette Œuvre du sculpteur Giuseppe Valenti, érigée en 1891 devant la Bibliothèque nationale. (photos : mars 2005 et septembre 2011)
Publié le Lundi 5 Septembre 2011, 18:35.
— de la Méditerranée à la Moscova —
Dans sa Gênes natale, Christophe Colomb accueille les visiteurs sur la place de la gare : À Moscou... il a la tête de Pierre Ier, prêt à conquérir le monde !
(photos : septembre 2011 et mai 2006)
Publié le Samedi 3 Septembre 2011, 14:43.
— ... avec Apollon —
Une nouvelle œuvre de Christo au cœur de Nice ? Non ! C'est le retour du Soleil au milieu de sa Fontaine, pour célébrer le solstice. Dans les années 1930, le sculpteur parisien Alfred Janniot (1889-1969) avait réalisé une Fontaine du Soleil de 11 m de haut et 16 m de diamètre, composée d'un Apollon entouré de cinq planètes : Mercure, Vénus, Terre, Mars, Saturne. Le projet fut suspendu par la guerre, et la Fontaine du Soleil ne fut inaugurée qu'en 1956.
(photos : Cagnoli, 1958) En 1976, pour des raisons obscures (la nudité de la statue d'inspiration antique choquerait les passants, ou les touristes américains, ou je ne sais qui), Apollon est retiré de la place Massena et exilé au stade Charles Ehrmann, loin du centre-ville et du regard des passants.
En 1994, les bronzes sont retirés et relégués à la station d'épuration, et la fontaine est finalement remplacée par de malheureux palmiers. Le tout disparaît intégralement pendant le chantier du tramway (2003-2007). En mars 2007, à l'équinoxe, la fontaine est rétablie avec ses bronzes restaurés, mais sans Apollon. La Fontaine vient donc de retrouver sa cohérence après une trentaine d'années de mutilations. Janniot est l'auteur de nombreuses sculptures de circonstance de la fin de la Troisième République. À Nice, il avait déjà réalisé, avec l'architecte niçois Roger Seassal, le Monument aux morts inauguré en 1928. À Paris, il est surtout connu pour la façade du Palais de la Porte Dorée
(Exposition coloniale de 1931) et les bas-relief du Palais de Tokyo.
(photos couleur : juin-juillet 2011, 1988)
Publié le Samedi 2 Juillet 2011, 13:45.
— l'archer de Dresde —
Après un séjour à Florence, Ernst Moritz Geyger (1861-1941) a sculpté cet archer en 1895. L'œuvre a fait l'objet de plusieurs coulages. Le premier a été érigé en 1902 dans les jardins du palais de Sanssouci, à Potsdam, à la demande de l'empereur Guillaume II. Ici, il s'agit d'un bronze réalisé à partir d'un plâtre original offert par l'artiste à la ville de Dresde. Il se tient sur la rive droite de l'Elbe, en face du vieux Dresde, depuis 1936. (photo : Dresden Neustadt, juin 2011)
Publié le Jeudi 23 Juin 2011, 11:34.
Que faire de ces neuf « barres obliques » offertes aux Niçois en 2010 pour commémorer le 150e anniversaire de l’annexion, et qui représentent « les neuf vallées du comté », que personne n’a su nommer ? On peut les offrir à la Chine, qui les placera au sommet de l’Everest pour commémorer l'annexion du Tibet, et on dira qu’elles symbolisent les neuf majestueuses chaînes de montagnes : l’Himalaya, l’Altaï, l’Oural, les Alpes, l’Atlas, le Kilimandjaro, les Andes, etc. On peut les offrir à la Russie qui ira les poser au fond du pôle Nord pour commémorer sa conquête du 2 août 2007, et on dira qu’elles symbolisent les neuf continents : l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Europe du Nord, l’Europe de l’Est, l’Asie, l’Australie, l’Antarctique et les îles du Pacifique. On peut les offrir aux États-Unis, qui les érigeront à Ground Zero pour commémorer la colonisation de l’Amérique et qui diront qu’elles symbolisent les neuf océans : Pacifique Nord, Pacifique Sud, Atlantique Nord, Atlantique Sud, Arctique, Indien, Mexicain, Jamaïcain, et des Sargasses. On peut les offrir à la France et à l’Italie, qui tireront à la courte paille à qui les érigera au sommet du mont Blanc pour commémorer la conquête du toit de l’Europe, en affirmant qu’elles représentent les neuf paisibles lacs des Alpes : le Léman, le Majeur, les lacs du Bourget, d’Annecy, de Neuchâtel, de Garde, de Côme, de Lugano, de Constance. On peut les poser sur la Lune en souvenir de la conquête de l’espace et dire qu’elles symbolisent les neuf planètes du système solaire. On peut les mettre dans le jardin de l'artiste en lui expliquant qu’elles symbolisent les neuf jours de la semaine (parce que le week-end compte double). ...
Publié le Jeudi 23 Juin 2011, 10:34.
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